Secteurs activités - Commerce & distribution

  • Accueil
  • Secteurs activités - Commerce & distribution

Commerce & distribution

PII répond aux attentes de revendeurs et d'intégrateurs présents dans le secteur du commerce et de la distribution.
Ces secteurs sont classiquement divisé en deux branches : la distribution alimentaire et la distribution non alimentaire. Dans l’organisation usuelle du point de vente ("POS" en anglais), l’encaissement a lieu en sortie de magasin, en un point équipé de matériels spécifique à cette fonction. Les deux branches du commerce ne se distinguent pas fondamentalement dans cette forme d’organisation, en dehors du recours à quelques matériels à l’ergonomie travaillée spécifiquement. Toutefois, une nouvelle forme d’organisation de l’encaissement commence à apparaître dans certains types de points de vente non alimentaires, afin de réduire le temps d’attente en caisse, facteur reconnu comme critique voire dissuasif par le consommateur dans toutes les formes de commerce. 

L’organisation classique de l’encaissement en sortie de magasin

En ce qui concerne l’encaissement en sortie de magasin, les deux branches de la distribution partagent des problématiques communes (lecture des codes-barres présents sur les emballages et impression de tickets et reçus après exécution du paiement). Distribution alimentaire et non alimentaire ont donc fréquemment recours aux mêmes matériels. Néanmoins, des matériels périphériques adaptés spécifiquement à la distribution alimentaire en grande surface permettent de limiter le temps d’attente du consommateur en caisse avec l’objectif d’un traitement de masse accéléré

En matière d’imprimante de tickets de caisse (ou "imprimante ticket"), la technologie d’impression thermique du ticket est le standard ultra-dominant, qui offre l’avantage d’un coût limité du matériel et d’une grande rapidité d’impression (jusqu’à 350 mm / seconde pour les matériels les plus performants). Dans la distribution non alimentaire, l’imprimante éditant uniquement un ticket d’achat est la plus répandue. Par exception, pour des raisons d’organisation du retrait des objets encombrants déporté en dehors du point d’encaissement, on rencontre encore dans le bricolage ou la distribution des matériaux de construction des imprimantes matricielles destinées à imprimer plusieurs exemplaires d’un document de retrait.

Dans le secteur de la distribution alimentaire et dans les grandes surfaces à partir de 1.000 m², l’exigence de productivité élevée en ligne de caisse conduit à spécialiser les points d’encaissement en fonction de la taille du panier. Ceci permet d’accélérer le traitement au moyen de caisses automatiques pilotées par le client et dédiées aux paniers contenant un nombre réduit d’articles. Mais qu’on ait à faire à une caisse automatique (« SCO » pour « self check out ») ou à une hôtesse de caisse, on a recours de façon majoritaire  à des imprimantes sophistiquées associant l’édition d’un ticket de caisse à celle d’un chèque de règlement (dont l’impression par une machine est très rapide). A ce type d'imprimante est fréquemment associé un afficheur client informant du montant de la transaction. Le constructeur EPSON a un quasi-monopole dans ce domaine avec un matériel, l'imprimante TM-H6000, plébiscité depuis de nombreuses années par les plus grands distributeurs pour ses performances et sa robustesse.

Toujours dans l’organisation classique de l’encaissement en sortie de magasin, en matière de lecteurs de codes-barres apparaissent également de vraies différences entre les deux branches de la distribution. Aussi bien les lecteurs manuels qu’on approche de l’objet à décoder ("douchette"), et les lecteurs statiques de petit gabarit auxquels on présente le code à lire (lecteurs de présentation) sont présents dans toute la distribution. Une première version spécifique de ces dispositifs est constituée par le "personal shoper", terminal mobile confié au client avec lequel il peut lire les codes des articles qu'il met en panier, dont le terminal calcule la valeur. Ce matériel permet d'accélérer son passage en caisse en vidant simplement la mémoire du lecteur sans décharger les articles sur le meuble de caisse (ou en déposant seulement quelques articles pour contrôle). La durée de l'opération est ainsi considérablement raccourcie. Une deuxième forme extrêmement travaillée de lecteurs de présentation, à savoir les matériels bi-optiques, est présente spécifiquement dans la grande distribution alimentaire. Dotés de plusieurs moteurs de lecture, ces matériels ont l’avantage de permettre d’acquérir le code-barre sur 4 voire 5 côtés d’un conditionnement en déposant simplement l’article sur le plateau horizontal du lecteur. Ceci se fait sans que l’hôtesse de caisse ait à se préoccuper de positionner correctement le code-barres à lire. Le dispositif permet ainsi une identification très rapide des articles quand leur encombrement autorise à les déposer sur le tapis de caisse, car on réduit aisément de moitié le temps de lecture du code. Ces lecteurs très performants peuvent être dotés en option d’une balance. Le constructeur DATALOGIC s’est fait une vraie spécialité de ce type de matériel très pointu.

En ce qui concerne la gestion des espèces (appelée quelque fois en jargon "gestion du cash"), celle-ci peut présenter des différences marquées entre le secteur alimentaire et le secteur non alimentaire lorsqu’on reste sur un système standard basé sur un tiroir-caisse. Dans les supermarchés et les hypermarchés, mais aussi plus généralement dans tous les postes de caisse où l’espace est optimisé de façon poussée, les tiroirs caisse sont fréquemment d’encombrement réduit avec ouverture basculante vers le haut et insert extractible doté d’un couvercle de transport. Au contraire, dans le commerce de détail non alimentaire, les tiroirs peuvent avoir une volumétrie plus importante afin de faire une place plus importante à la gestion des pièces de monnaie lorsque leur usage est dominant, comme dans les bureaux de tabac / presse par exemple. Le cas échéant, afin de prévenir les erreurs ou les vols, ces tiroirs peuvent être dotés d’un système de pesée des godets permettant de déterminer instantanément la somme en caisse sans effectuer de comptage. Autre possibilité, la manipulation des pièces et billets lors des encaissements physiques peut être gérée par un système automatisé en sortie de caisse dans lequel le règlement en numéraire est introduit par le client. L’emploi de ces systèmes automatisés n’est pas l’apanage d’une branche du commerce en particulier, puisqu’on les rencontre aussi bien dans de grands hypermarchés qu’en boulangerie.

Enfin, en ce qui concerne les terminaux d’encaissement, on ne note pas de différence majeure entre la distribution alimentaire et non alimentaire.  Dans les deux secteurs, la fonction logicielle commune à toutes les activités commerciales ((c'est-à-dire le logiciel de caisse) est supportée : :

- soit par un terminal point de vente, association « tout en un » d’une unité centrale de PC et d’un écran tactile, aussi appelé "caisse tactile", "système de caisse" et quelque fois de façon ambiguë "caisse enregistreuse tactile" ; 
- soit par une unité centrale et un écran tactile dissociés l’un de l’autre

Chaque format de système a ses avantages. Le terminal point de vente (TPV) « tout en un » permet en général d’avoir un matériel esthétique et un peu moins encombrant. Pour sa part, l’unité centrale séparée de l’écran tactile présente l’avantage de l’indépendance des composants, d’où une gestion facilitée des pannes et un positionnement de l’écran tactile offrant plus de degrés de liberté. En particulier, l’écran tactile dissocié peut être positionné sur un mat afin de libérer la surface du meuble de caisse. En fait, les systèmes employés, à choix d’ergonomie matérielle identique (tout en un contre système éclaté), ne diffèrent qu’en fonction de la puissance des unités centrales requises par l’architecture du logiciel utilisé. Or celle-ci n’est pas attachée à la nature des produits distribués, mais dépend de l’organisation du logiciel (client-serveur, ou locale) et de la gamme des traitements assurés (encaissement seul ou encaissement / cartes de fidélité / stocks en magasin / gestion de comptes clients). 

Dans le secteur de la distribution alimentaire et dans les grandes surfaces à partir de 1.000 m², l’exigence de productivité élevée en ligne de caisse conduit à spécialiser les points d’encaissement en fonction de la taille du panier. Ceci permet d’accélérer le traitement au moyen de caisses automatiques pilotées par le client et dédiées aux paniers contenant un nombre réduit d’articles. Mais qu’on ait à faire à une caisse automatique (« SCO » pour « self check out ») ou à une hôtesse de caisse, on a recours de façon majoritaire  à des imprimantes sophistiquées associant l’édition d’un ticket de caisse à celle d’un chèque de règlement (dont l’impression par une machine est très rapide). A ce type d'imprimante est fréquemment associé un afficheur client informant du montant de la transaction. Le constructeur EPSON a un quasi-monopole dans ce domaine avec un matériel, l'imprimante TM-H6000 plébiscité depuis de nombreuses années par les plus grands distributeurs pour ses performances et sa robustesse

L’organisation émergente dans le commerce : l’encaissement mobile en rayon

L’encaissement mobile en rayon apparaît comme réponse à la facilité de règlement sans attente caractérisant les achats sur internet. L’encaissement en rayon peut être mis en place dans certaines formes de commerce non alimentaire impliquant l’intervention d’un vendeur en assistance au client (l’habillement notamment). Ce mode de fonctionnement suppose le recours à des matériels spécifiques et implique un règlement par carte de crédit ou par smartphone. Les principaux matériels utilisés dans ce mode d’organisation sont les suivants :

- les terminaux mobiles au format smartphone, dotés d’un lecteur de codes-barres performant ainsi que d’une connexion NFC ; ces terminaux supportent un programme d’encaissement (et de recherche des disponibilités en stock lorsque l’article n’est pas en rayon) ;

- imprimantes portables fonctionnant sur batterie  pour l’édition d’un ticket; ou bien .

- imprimantes ticket de comptoir capables de dialoguer avec une tablette ou un terminal mobile par liaison radio, et simultanément avec un terminal de caisse en comptoir par connexion filaire. Ces imprimantes permettent de déclencher l’édition d’un ticket de caisse par une commande émise à distance plus ou moins rapprochée (10 m en liaison bluetooth, plus en liaison WIFI) ;.

- un lecteur portable de carte bancaire (lorsque le règlement par téléphone n’est pas prévu).

En dehors des terminaux de paiement électroniques pour cartes bancaires, PII propose une gamme de matériels très étendue et de haute qualité offrant une réponse adéquate aux différents usages et aux modes d’organisation de poste de caisse dans toutes les formes de commerce




© Copyright 2020 - PERI INFORMATIQUE INDUSTRIES CentralWeb